Poésie " Naufrage " par Rémi dit Pilatom
Naufrage
J'entends tes peurs
Sous la pluie de tes larmes
J'entends tes sanglots
Retenus et contenus
Ta chambre est sombre
Les draps sont froids
Dans un lit orphelin
D'un manque, de mon absence
Sous mes pas partis, le vieux parquet
Voudrait encore craquer
Annoncer avec joie mon retour
La vieille lampe diffuse
Une lueur diaphane ajoutant
Sur ton visage éploré
La tristesse d'un regard perdu
Fatigué par le temps, l'attente
Les jours se font nuits
Dehors la tempête s'active
Des bourrasques de vent
Accompagnent ton angoisse
Et cette maudite solitude
Qui te tient sans cesse la main
Sans t'adresser un mot
Tu la sommes de s'en aller
De te laisser enfin en paix
Ce ne sera pas ce soir encore
La porte restera muette, inerte
Déjà une semaine, tu ne sais plus
Un dernier regard à la fenêtre
Comme pour nier la réalité
Se dire que peut être ce soir
Sera le signe annonciateur
D'un heureux présage, d'une arrivée
Le port est sans vie, désert
Quelques bateaux colorés amarrés
Sont contraints de danser au gré
Des flots tumultueux et capricieux
Seules quelques mouettes téméraires
Se perdent en planant dans ce déluge
D'eau, de vents et de tourments
Tu m'imagines me devines
Refuse l'improbable nouvelle
Ce dramatique naufrage annoncé
N'est pas le tien, encore moins le mien
Qu'il reste toujours cet instinct de survie
D'un amour fou, insubmersible
Supplie l'océan de te rendre ce qu'il t'a volé
Chaque jour tu cries " Reviens moi"
Toutes les nuits tu attends mon retour
J'entends tes peurs
Sous la pluie de tes larmes
J'entends tes sanglots
Retenus et contenus
Ta chambre est sombre
Les draps sont froids
Dans un lit orphelin
D'un manque, de mon absence
Sous mes pas partis, le vieux parquet
Voudrait encore craquer
Annoncer avec joie mon retour
La vieille lampe diffuse
Une lueur diaphane ajoutant
Sur ton visage éploré
La tristesse d'un regard perdu
Fatigué par le temps, l'attente
Les jours se font nuits
Dehors la tempête s'active
Des bourrasques de vent
Accompagnent ton angoisse
Et cette maudite solitude
Qui te tient sans cesse la main
Sans t'adresser un mot
Tu la sommes de s'en aller
De te laisser enfin en paix
Ce ne sera pas ce soir encore
La porte restera muette, inerte
Déjà une semaine, tu ne sais plus
Un dernier regard à la fenêtre
Comme pour nier la réalité
Se dire que peut être ce soir
Sera le signe annonciateur
D'un heureux présage, d'une arrivée
Le port est sans vie, désert
Quelques bateaux colorés amarrés
Sont contraints de danser au gré
Des flots tumultueux et capricieux
Seules quelques mouettes téméraires
Se perdent en planant dans ce déluge
D'eau, de vents et de tourments
Tu m'imagines me devines
Refuse l'improbable nouvelle
Ce dramatique naufrage annoncé
N'est pas le tien, encore moins le mien
Qu'il reste toujours cet instinct de survie
D'un amour fou, insubmersible
Supplie l'océan de te rendre ce qu'il t'a volé
Chaque jour tu cries " Reviens moi"
Toutes les nuits tu attends mon retour
Texte protégé. 01/10/2016