#Poésies/Gogyökas par Rémi dit Platom

Gogyökas
 

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La fleur n'aime point le vent 
Il la violente la torture 
La belle plie sous son courroux
Se referme et se protège 
Elle attendra le temps qu'il faudra 
Pour afficher sa splendeur 
 

La rose garde le jardin 
Le matin et ses perles de rosée
Douceur d'un printemps
Mon rêve éclos 
Les senteurs d'autres fleurs
Le bourdonnement  des abeilles
 

Encore en boutons 
Elles s'épanouissent et se fanent 
L'éphémère est pourtant si beau 
Devant ce parterre de couleurs
Mon émotion est à son comble 
Les fleurs suffisent à mon bonheur 
 

Les oiseaux si bavards se sont tus
Au son de l'angélus 
Le soleil un peu rouge s'est couché
Un soir de juillet 
La nuit s'est doucement invitée  

      J’ai regardé, somnambule

Gogyökas par Rémi dit Pilatom

Mai 2019 Textes protégés